La Banque centrale européenne (BCE) a récemment publié ses statistiques mensuelles concernant la croissance des crédits au sein de la zone euro. Conclusion : la croissance s’est accélérée pour atteindre son rythme le plus élevé depuis décembre 2011 pour les crédits aux entreprises et depuis novembre 2011 pour les crédits aux particuliers.
On constate à la lecture du rapport de la BCE que la croissance des crédits aux ménages s’est accélérée à 1,6%, soit son niveau le plus élevé depuis novembre 2011. En janvier 2016, la croissance se situait à 1,4%. Cette hausse est notamment due au dynamisme des crédits à la consommation.
Pour les crédits aux entreprises, la croissance suit la même courbe puisqu’elle a augmenté de 0,9% en février (contre 0,6% en janvier). Il s’agit de la plus forte progression recensée depuis décembre 2011 et cette évolution prolonge ainsi la “reprise modeste et irrégulière entamée en 2014”.
Si ces augmentations sont saluées par la Banque centrale européenne, leur impact économique réel est tout relatif. Les indices tendent d’ailleurs à démontrer que cette hausse de l’activité économique est plutôt marginale. Raison pour laquelle la Banque centrale européenne a décidé de porter son programme de rachat d’actifs à 80 milliards d’euros d’actifs par mois depuis le 1er avril 2016. L’objectif : faire repartir la croissance et l’inflation.
On rappellera que si l’inflation a connu une forte hausse en février en Belgique (+1,1%), elle est restée négative pour l’ensemble de la zone (-0,2%).